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Moorea

Bienvenue à Moorea, petite sœur de Tahiti la Grande.

À l’arrivée au port, nous prenons le truck, transport en commun local, vieux et poussif, à la clientèle très colorée et enjouée, jusqu’à notre hôtel, Les Tipaniers.

Le parfum du jasmin est omniprésent dans les jardins. Encore une profusion de fleurs, y compris le tiaré, dont nous avons parlé précédemment.

Encore cinq jours de farniente au bord de notre plage, cette fois-ci digne de ce nom. Sable blanc, eau limpide, poissons à profusion, vue imprenable sur le lagon et les motus avoisinants.

Une fois de plus l’hôtellerie en Polynésie Française laisse à désirer : chambre vétuste et mal entretenue, décor glauque, douche bouchée. Heureusement le site est exceptionnel et fait oublier le reste.

Nous sommes réveillés tous les matins au chant du coq. Poules, coqs et poussins hantent ces lieux à l’état sauvage. Ils perchent et ils nichent dans les arbres pour éviter leurs prédateurs naturels que sont les chiens et les rats. La nuit, le fracas des frégates nous empêche parfois de dormir. Bienvenue à la ferme ! 

Le restaurant de l’hôtel est de très bonne qualité. On s’est régalés. Les vahinés qui nous servent sont charmantes. Ménates et tourterelles partagent notre petit déjeuner.

Peter a fait deux plongées magnifiques sur récifs. Coraux divers, requins, tortues de mer, et surtout une profusion de petits poissons. La seconde plongée, très profonde à 40 mètres a failli achevé le vieux. Entouré de jeunes militaires français peu loquaces, très sportifs, Il a eu du mal à suivre, et a terminé la plongée épuisé. Heureusement personne n’a rien vu, l’honneur britannique est resté intact.

Nous avons passé une matinée sur le motu le plus proche. Encore une fois eaux limpides et turquoises. Plage plus ou moins déserte, car accessible uniquement en bateau.

Notre séjour en Polynésie Française prend fin. Quelques impressions s’imposent : 

Ce petit paradis est à prix exorbitant. C’est certainement l’endroit le plus cher au monde, et les prestations laissent à désirer. Une inertie commerciale, manque d’investissements, maintien d’un statut quo entretenu par les pouvoirs politiques polynésiens et financé par l’état français font que cette destination n’est pas le paradis promis. Le statut POM (Pays d’Outre-mer) fait que l’état français n’a qu’un pouvoir politique restreint, mais subventionne une économie tout à fait artificielle. Tout a une fin…

Prochaine étape les Îles Cook. Messieurs les français, retrouvez vos dictionnaires.